Lois Senefelder a mis au point en 1798, un nouveau procédé révolutionnaire permettant d’imprimer grâce à une technique innovante des images sans les graver grâce à un calcaire particulier imprégné d’un corps gras à certains endroits, puis humidifié, ainsi les zones non grasses de la pierre conservaient l’eau alors que les zones du dessin graissées restaient sèches. Donc, lorsqu’ il a appliqué une encre grasse sur la pierre, elle a adhéré uniquement au dessin. C’est ce procédé qui allait donner naissance à la lithographie. Il a donc construit sa propre imprimante à l’aide d’une barre de raclage passant sur le papier et la pierre tout en utilisant une manivelle pour faire pression. Ci-dessous, sa première presse imprimante.
Des améliorations dans les matériaux de dessin et les procédés chimiques ont été réalisées, il restait donc à mettre en oeuvre des améliorations dans les presses à imprimer à partir de la pierre. Les procédés d’impression traditionnels : presses à platine pour gravures sur bois et presses à rouleaux pour les gravures se sont montrées inopérantes pour la lithographie sur pierre. Des perfectionnements ultérieurs ont permis la fabrication d’une presse à plat avec une barre de raclage stationnaire. L’encre est appliquée avec un rouleau et la pierre était à manivelle pour pouvoir être déplacée sur la presse. Cette méthode permet d’obtenir des images nettes et uniformes et est restée presque inchangée jusqu’à maintenant pour l’impression des lithographies des beaux-arts.
La lithographie offre des possibilités uniques d’exprimer la créativité grâce à des techniques en creux, méthodes de gravure majeures du 18e siècle et au début du 19e siècle. Après 1850, l’encrage et d’humidification de la pierre en cours de réalisation se font mécaniquement.
Dès 1880, les entreprises de lithographie peuvent ainsi imprimer des centaines d’étiquettes de cigares par jour. Ce fut le commencement de l’âge d’or des étiquettes de boîtes à cigares.